Une voie de fer abandonnée
rouillée
un monstre à paume ouverte
figéJe traverse l’étendue sablée
tout est silence
tout est tué
Dans les vapeurs de sable
un mirage vient danser
c’est ton sourire aimable
qui revient me narguer
Tout est à vif autour de moi
mais je choisis en cet endroit
que mon cœur s’ouvre et se défasse
de cette crasse de carcasse
Le vent s’élève sur le chantier
La petite Eve s’est détachée
comme un papier
gras