Des rivages désertiques de Sablanceaux au Bois-plage touristique mais malgré tout si beau
Les patelins et les rues abandonnées me laissent à ton reflux sans destinée
De joies surestimées en naufrages hideux j’arrive dans tes marées pour me laver les yeux
Ramener de La Flotte un fromage de chèvre, une bouteille de vin et ça me reprend, comment te dire ? Je me sens affreusement bien et affreusement seul près de toi
En longeant les chemins bordés de pins puis vélo à la main à Saint -Martin … Tout a l’air à la fois si vrai et inutile et c’est si difficile à accepter..
Je regarde septembre de ma petite chambre.. Tel un fauve ensommeillé sur les terres Son oeil mauve vient s’enrouler sur la mer
Tout à l’heure je descendrai avec le soir pour venir te border et je resterai là à contempler ton souffle