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LA FIN DU PRINTEMPS
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Ô souviens-toi lorsque le ciel
dans son éventail d’azur ;
peignait des champs aux lignes pures
et des étés providentiels..
Bienheureux, nous tracions
notre amoureux sillon
au milieu des prairies
et vallées refleuries..
Ô, toi ma bien aimée
qui t’endormait bientôt
ivre du
vent, ruisseau
dans ta jongle apaisée..
Oui, souviens-toi tantôt
des escapades bleues
dans ces villes solaires ;
les fringants tourtereaux
qui s’aimaient jusqu’aux creux
de leurs mains solidaires..
Encerclé par tes bras
dans les plumes du soir
je buvais ce bonheur
dans le nid de nos draps..
Cet écho enjoué,
de mes réminiscences,
aime m’accompagner
au fil de mes errances :
lorsque je prends la route,
j’entends encore ces rires
qui remplissent mes soutes
de jolis souvenirs..
J’écoute les chansons
de nos instants radieux
et le soir se répand
dans mon âme esseulée ;
le soleil frileux
démaquille l’horizon ;
les oiseaux dispersés
ont délaissé le champs..
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