Akenos

Bruno Thiévet est né le 25 Septembre 1974, à Paris. Pour sa quarantième année il décide de proposer un site rétrospectif de ses cheminements artistiques et littéraires.. Bruno s'est exprimé à travers de nombreux vecteurs, tels que le dessin, le cinéma, le théâtre, la musique, la littérature, la photographie et le textile.. il a notamment œuvré comme metteur en scène et acteur ; chanteur, batteur, arrangeur et mixeur ; écrivain et parolier. Parallèlement, a exercé les métiers de barman, documentaliste, éducateur, concepteur-rédacteur, professeur de français et de philosophie. Bruno s'intéresse en premier lieu aux créateurs qui axent leurs travaux sur la sensorialité ; aime créer des textures & climats autour de ses poèmes & photos. A travers ses créations, il souhaite cristalliser la singularité des êtres et des lieux.

° LE CHANTIER

Une voie de fer abandonnéerouilléeun monstre à paume ouvertefigéJe traverse l’étendue sabléetout est silencetout est tué Dans les vapeurs de sableun mirage vient danserc’est ton sourire aimablequi revient me narguer Tout est à vif autour de moimais je choisis en cet endroitque mon cœur s’ouvre et se défassede cette crasse de carcasse Le vent s’élève …

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° MON DERNIER SECRET

Tout respire chez toiLa féminitéCa transpire en moiA en suffoquer Je veux voir ta mainTaillée dans la soieFouiller mon écrinSans égard pour moi Depuis tout ce tempsTu les séquestraisLibère à présentTes désirs secrets Depuis trop longtempsTu es affaméeMontre-moi tes dentsJe veux en baver ! Tout ton corps me broieDe sensualitéTes yeux me foudroientDe flammes insensées …

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° HOLD UP

J’ai envie d’un hold upenvie de te fouiller, de dévaliser ton corpsvenir dans ton dos, te parler sèchement à l’oreillete mettre en joue, puis à terre,t’attacher, t’engueulerte regarder crier en fermant les yeux sous les coups de pétardjusqu’à contempler enfintout ce liquide sortir du fond des sacs..

° LA LIQUEUR DU FAUVE

Chevauche-moiEt je m’abandonneA ta sauvage éléganceLes esprits alentoursMatent ton cul à l’airEt nous laissent toi et moiTout à l’intimité de nos grands regards fauves Dévisage-moiJe suis ta proieTes doigts s’éventaillent sur mon ventre et mon torseTandis que des rayons solairesViennent s’habiller dans tes cheveux Tu entrouvres la boucheTe relaies à la soucheEt tes yeux qui …

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° DANS LES HERBES HAUTES

Tu m’entraîneras sous l’aversedans les herbes hautes-souplesetprise pas l’ivresse des senteurs du sous-boistu laisseras ta petite liquetteabsorber toutes les eaux du ciel.. Puis c’est moi que tu laisseras dès lors,dans un élan de volupté langoureuse,retirer ta seconde peau,révélant ton corps à jeun et frémissantsous l’oeil électrique de l’orage..

° LES OLIVIERS

Les oliviersDans le ciel bleuOnt des refletsDorés Les oliviersTutoient les cieuxParmi les féesQui dansent Les oliviersOnt leurs cadencesDans le vent fraisLéger Les oliviersPlantés aux creuxDe mes journéesD’errances Les oliviersPortent un parfumDe connivence

° L’ILE DE RE

La flotte en Ré, fin septembre J’ai le cœur gros et plein d’images Des rivages désertiques de Sablanceauxau Bois-plage touristiquemais malgré tout si beau Les patelins et les rues abandonnéesme laissent à ton reflux sans destinée De joies surestimées en naufrages hideuxj’arrive dans tes marées pour me laver les yeux Ramener de La Flotteun fromage …

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° PETITE REVERIE DU MATIN

Dans sa grande chemise à rayuresUn déhanché en guise de parureLa belle traverse la pièceSûre de son coupJe la sais nue sous le tissusBleu Deauville et blancDe haut en basDedans Et je la suis déjàDans son petit sanctuaireOù des clous de giroflesOrnent sa cuisinière Aux mouvements circulairesDe la cuillère en boisLa petite casseroleEst déjà aux …

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° NOCTURNE A CHOPIN

Les rues abandonnéesau milieu de la nuitse souviennent en silencede femmes épanouies Leurs sourires, leurs grâceset leurs charmes discretsportent une robe immensedélicate et brodée Dieu que leurs yeux sont tristeset bercés de tendresselorsque le soir se glisseau cœur de leur détresse ! Dans un coin de l’hiveril trinque puis vacille,s’éprend des réverbèresqui célèbrent la nuit …

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